Nouveaux fonds d’archives accesibles

Les carnets de notes d’Edgar Lalmand

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Edgar Lalmand lors d’un meeting,
[194X], CArCoB.

Les deux carnets de notes (1950-1951) d’Edgar Lalmand, secrétaire général du PCB de 1943 à 1954, sont les « rescapés » d’une série beaucoup plus importante, aperçue chez son fils Edgar dans les années 1980 et qui ont manifestement disparu.
Ils avaient été conservés par Mr. Asbjorn Overhas, le petit-fils de Lalmand et de sa première femme, retournée vivre en Norvège et ont été confiés en dépôt au CArCoB en 2012 par Madame Brohée, belle-fille d’Edgar.
Il s’agit principalement de notes prises au cours des réunions du Bureau Politique, du Secrétariat et du Comité Central du PCB, enrichies de nombreux documents, ordres du jour, procès verbaux, textes d’interventions.
La comparaison pourrait être menée avec les procès verbaux officiels et les notes également très détaillées prises par Jean Terfve au cours de ces mêmes réunions.

Cf. Archives Terfve, Notices biographiques d’Edgar Lalmand et de Jean Terfve.

 

J.G.
Septembre 2014


 

Archives personnelles de Serge Govaert


Serge Govaert, greffier du Parlement bruxellois, fut de 1975 à 1988 un des dirigeants de la très active section de Forest du PCB éditrice notamment de La Vie Forestoise qui exerça une influence non négligeable sur la vie communale. Elle assura une présence communiste très visible par ses tracts, affiches et multiples manifestations politiques et festives.
Les archives désormais classées et disponibles au CArCoB, comportent la correspondance, les publications, convocations, tracts et circulaires de la section et du journal entre les dates citées. Elles comportent également les documents émanant ou adressés à la Fédération de Bruxelles ainsi qu’à la Jeunesse communiste. Elles couvrent l’activité de la section au moment des élections communales de 1976. Ces archives permettent de mesurer combien au tournant de ces années, une section communiste animée par une équipe jeune et libérée de tout dogmatisme, enracinée dans les réseaux communaux, a pu peser sur la vie politique locale. Elles ouvrent la voie à une étude possible sur le « communisme municipal » qui engloberait les communes où le PCB fut enraciné mais aussi où il participa temporairement au pouvoir, voire de comprendre pourquoi il n’y demeura pas.

 

J.G.


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